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Lutter contre les emballages en plastique c'est plus facile qu'on ne le pense avec l'association No Plastic in My Sea

Histoires de bénévolat 💬


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Océane Wanecque

lundi, juin 8, 2020 at 12:00:00 AM heure d’été d’Europe centrale • 3 mins de lecture


À l’heure du déconfinement, alors que la planète a connu un véritable temps de pause durant le confinement de ses habitants, nous rencontrons Muriel de l’association No Plastic In My Sea. Déléguée générale de cette petite structure, elle nous peint le portrait chaleureux, engagé et positif de ces actions pour une planète sans plastique. Un véritable challenge, pour tout le monde ! 

Quelles sont les missions de l’association dans la lutte contre le plastique ? 

Notre association se positionne sur des solutions en amont et nos actions agissent à la source, puisqu’il s’agit de réduire à la fois la surconsommation et la surproduction de plastique. On fait parfois des actions de nettoyage mais ce n’est pas notre principale activité, on ne tient pas de discours sur le recyclage car ce sont des actions insuffisantes. 

D’où vient le problème de la pollution due au plastique ? 

Pour nous, le problème est dû à plein de choses mais la pollution entraînée par le plastique est surtout corrélé à la surproduction de plastique.

Comment lutter contre la pollution plastique en étant bénévole dans votre association ?

Les actions de l’association visent à exercer une influence et à générer une mobilisation citoyenne afin que la consommation de plastique diminue. En parallèle les actions doivent toucher voire faire pression sur les producteurs afin d’envisager des alternatives ou des offres, notamment pour réduire les produits à usage unique. L’usage unique est une chose que nous remettons fortement en cause !

Concrètement, qu’est-ce qu’on peut mettre en place ?

Par exemple, on peut éviter la bouteille en plastique. En France surtout, dans un pays où l’accès à une eau de bonne qualité permet de s’en passer.

Au sein de No Plastic In My Sea, c’est participer à une prise de conscience des impacts de la pollution plastique, tant au niveau sanitaire qui environnemental. La mobilisation du grand public est un levier important, car il permet par effet rebond de toucher les producteurs et les distributeurs. Nous les soutenons dans la recherche et la mise en place d’alternatives et accompagnons les nouveaux projets portés en ce sens comme ceux portés par les start-ups qui proposent des modèles zéro déchets, d’emballages cartons, des consignes ou du ré-emploi.

Parfois, on participe à des actions institutionnelles et on intervient dans des rapports parlementaires, par exemple.

Comment l’association est-elle née ?

L’association est très jeune, puisqu’elle est née à la fin de l’année 2017. En 2018, la première édition du No Plastic Challenge lui a permis de se développer.

Qu’est-ce le No Plastic Challenge ?

Durant la première édition, il s’agissait d’une  invitation à réaliser 10 éco-gestes pour réduire sa consommation de plastique. Le challenge a commencé par circuler sur les réseaux sociaux puis a été relayé par les médias.

En 2019, il a évolué pour proposer 15 écogestes et les opérations se sont dupliquées toute l’année. Très vite, le challenge s’est répandu dans les écoles, les entreprises ou les clubs sportifs. L’année dernière, 250 animateurs du No Plastic Challenge ont participé à cette action, partout en France.

Qui peut devenir animateur du No Plastic Challenge ?

Tout le monde ! Nous avons mis en ligne sur notre site des supports pour aider à le mettre en place. Souvent, des personnes s’en emparent et se disent “tiens, je vais faire une session d’informations dans ma classe ou dans mon entreprise !” puis diffusent les supports ou les affichent.

Peut-on peut aller plus loin et devenir bénévole régulier pour No Plastic In My Sea ?

Bien sûr ! Il y a même un mode d’action basique qui ne nécessite pas d’être bénévole : le relais sur les réseaux sociaux.

Pour ceux et celles qui veulent devenir bénévoles à long-terme, nous avons des missions plus professionnelles et techniques comme la rédaction d’articles de blog ou de veille scientifique, la gestion du site web ou des réseaux sociaux. Nous recherchons aussi des profils très particuliers, comme des ingénieurs qui connaissent le plastique et les différents matériaux.

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